Ecclesiastes 1

L’homme inique est en abomination aux justes ; et celui qui va droit, est en abomination au méchant. 1

Confession et prière d’Agur.

2Les paroles d’Agur fils de Jaké, savoir la charge que cet homme- là proféra à Ithiel, à Ithiel, dis-je, et à Ucal. 3Certainement je suis le plus hébété de tous les hommes, et il n’y a point en moi de prudence humaine. 4Et je n’ai point appris la sagesse ; et saurais-je la science des saints ? 5Qui est celui qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui est celui qui a renfermé le vent dans ses poings, qui a serré les eaux dans son manteau, qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils, si tu le connais ? 6Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier à ceux qui ont leur refuge vers lui. 7N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. 8Je t’ai demandé deux choses, ne me les refuse point durant ma vie. 9Eloigne de moi la vanité, et la parole de mensonge ; ne me donne ni pauvreté ni richesses, nourris-moi du pain de mon ordinaire. 10De peur qu’étant rassasié je ne te renie, et que je ne dise : qui est l’Eternel ? de peur aussi qu’étant appauvri, je ne dérobe, et que je ne prenne en vain le nom de mon Dieu. 11Ne blâme point le serviteur devant son maître, de peur que ce serviteur ne te maudisse, et qu’il ne t’en arrive du mal. 12Il y a une race de gens qui maudit son père, et qui ne bénit point sa mère. 13Il y a une race de gens qui pense être nette, et qui toutefois n’est point lavée de son ordure. 14Il y a une race de gens de laquelle les yeux sont fort hautains, et dont les paupières sont élevées. 15Il y a une race de gens dont les dents sont des épées, et dont les dents mâchelières sont des couteaux, pour consumer de dessus la terre les affligés et les nécessiteux d’entre les hommes. 16La sangsue a deux filles, qui disent : Apporte, apporte. Il y a trois choses qui ne se rassasient point ; il y en a même quatre qui ne disent point ; C’est assez : 17Le sépulcre, la matrice stérile, la terre qui n’est point rassasiée d’eau, et le feu qui ne dit point : C’est assez. 18L’oeil de celui qui se moque de son père, et qui méprise l’enseignement de sa mère, les corbeaux des torrents le crèveront, et les petits de l’aigle le mangeront.
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